Notes |
- Ce jour quatorzième du mois de pluviose l'an second de la république française une et indivisible, à quatre heures du soir, devant moi, Charles Monnier, officier public de la commune de Nouvoitou, sont comparus, en notre maison publique pour contracter mariage, Jean Julien Renault, laboureur, majeur d'âge, originaire et domicilié dans cette commune au village de Lourmais, d'une part, et Françoise Bourdon, aussi laboureur, majeure d'âge, originaire de cette paroisse et domiciliée de celle de Vern, au lieu de la Bitaudais, même district, d'autre part; lesquels parties étaient accompagnées de Georges Bouvier, âgé de trente un ans, de Julien Delourmel, âgé de trente deux ans, ces deux premiers demeurant au village de la Sauvagère, dites commune de Nouvoitou, et beaux-frères du futur marié, de Jacques Renault, cousin du futur, âgé de trente quatre ans, demeurant au dit lieu de Lourmais, tous laboureurs, et de Pierre Panaget, menuisier, âgé de quarante sept ans, demeurant à Basse-cour, près ce bourg. Moi dit officier, après avoir fait lecture, en présence des futurs conjoints, et des témoins cy-dessus, 1° de l'acte de naissance de Jean Julien Renault qui constate qu'il est né du légitime mariage entre François Renault et Janne Henry, de leur vivant, laboureurs, au village de Lourmais susdit le sept janvier mil sept cent soixante dix. 2° de l'acte de naissance de Françoise Bourdon, portant qu'elle est née au village de la Sauvagère, aussi en cette paroisse; du légitime mariage entre Julien Bourdon et Julienne Quatrebeufs, aussi en leur vivant, laboureurs.3° de l'acte de promesse de leur futur mariage, publié par moi et affiché, environ l'heure de midi, à la principale porte de la dite maison commune, le dimanche quatrième du mois frimaire dernier, et à Vern, le vingt trois du mois nivôse aussi dernier; sans qu'il se soit trouvé aucune opposition, et après aussi que les dits Jean Julien Renault et Françoise Bourdon ont déclaré à haute voix se prendre mutuellement pour époux, j'ai prononcé au nom de la loi, qu'ils sont unis en mariage, et ai rapporté le présent acte signé de Georges Bouvier, de Pierre Panaget et de moi, les autres témoins et les contractants ne sachant signer. Fait en la maison commune le jour, mois, et an que devant.
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