Notes |
- L'an mil huit cent quarante cinq, le vingt neuf mars à onze heures du matin, par devant nous Hodouin, maire et officier de l'état civl de la commune de Guipel, sont comparus en notre maison commune Jean Marie Loret, âgé de vingt deux ans passé, suivant registre qui constate qu'il est né en cette commune le cinq mai mil huit cent vingt deux, mineur, fils de feu Pierre Loret décédé en la commune de Dingé suivant le vingt huit octobre mil huit cent quarante deux,et de Marie Lefoul, ici présente et consentante, laboureur, domicilié avec sa mère en la dite commune de Dingé, et Jeanne Bouvet, âgée de vingt neuf ans révolus, comme étant aussi née en cette même commune de Guipel le huit février mil huit cent seize, majerure, fille de feus Pierre et de Marguerite Brizard, tous deux décédés en cette même commune, le premier le vingt deux novembre mil huit cent quarante trois, et la seconde le dix septembre mil huit cent quarante quatre, cultivatrice domiciliée de cette prédite commune. Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont les publications ont été faites à la principale porte de cette mairie les dimanches dix neuf, seize et vingt trois du même mois de mars; aucune opposition au dit mariage ne nous ayant signifié, faisant droit à leur réquisition, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre six du titre du code civil intitulé du mariage, avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pur mari et pour femme, chaucn d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, déclarons au nom de la loi que Jean Marie Loret et Jeanne Bouvet sont unis par le mariage; de quoi avons dressé acte en présence des Sieurs Jean Collin, tisseur âgé de quarante cinq ans, de Jean Marie Noyer, débitant de boissons, âgé de quarante neuf ans, de René Cormier, maçon âgé de trente un ans, et de Gilles Papil, autre maçon, âgé de trente quatre ans. Les tous amis et parents des époux domiciliés de cette commune et après leur avoir donné lecture nous l'avons signé avec les dits Collin; Noyer et Papil, René Cormier, les époux et la mèrte de l'épouse nous ayant déclaré ne savoir faire de ce enquis.
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