Notes |
- L'an mil huit cent neuf le treize aout à dix heures du matin par devant nous Joseph Veillon maire et officier de l'état civil de la commune de Moulins, canton de la Guerche, arrondissement de Vitré, départemen d'ille et vilaine
sont comparus Pierre Bariot âgé de vingt quatre ans, laboureur, originaire de la commune de Vergéal et domicilié de la commune de Bais, majeur fils de Pierre Bariot décédé en la commune de Bais et de Jeanne Bourdillot décédée aussi à Bais
et Renée Tourneux âgée de vingt ans onze mois, originaire et domiciliée de cette commune, propirétaire, fille mineure de Julien Tourneux décédé en cette commune et de Margrite Jardrain décédée aussi de cette commune, autorisée par René Jardrain son tuteur; lesquels nous ont requis de procéder à la célébration dun mariage projetté entre eux, et dont les publications ont été faites devant la principale porte de notre maison commune, savoir le premier, le vingt trois et le deuxième le trente du mois de juillet dernier, elles ont été également faites à la porte de la maison commune de Bais les mêmes jours, consté le treize aout présent mois par Georgault maire; aucune opposition au dit mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à leur réquisition, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées et du chapitres 6 du titre du code civil intitulé du mariage avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme. Chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, déclarons au nom de la loi que Pierre Bariot et Renée Tourneux sont unis par le mariage; de quoi avons dressé acte en présence de Pierre Perrier tailleur, âgé de quarante quatre ans, demeurant au chef lieu de cette commune, de Julien Jouin, âgé de quarante sept ans, beau-père de la future, demeurant à Rannée en cette commune, de Pierre Poirier, âgé de trente deux ans, demeurant à Chantelou en cette commune, de René Jardrain, oncle de la future au maternel, âgé de quarante cinq ans, demeurant à la Petite Chesnais commune de Chancé, tous les trois laboureurs; lesquels après qu'il leur en a été donné lecture ont signé avec nous et le futur. La future a déclaré ne le savoir .
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